Amir Mansour: la carte de visite d'Oscar Rivas

Oscar Rivas souhaite vivement affronter Amir Mansour. « C’est un combat qui va m’ouvrir des portes », a-t-il déclaré.

À moins d’un revirement de situation dans les prochains jours, le poids lourd Oscar Rivas affrontera l’Américain Amir Mansour, le 16 juillet à Birmingham, en Alabama.
Le combat sera présenté en sous-carte du duel entre le champion WBC des lourds Deontay Wilder et son aspirant Chris Arreola.
Si le tout n’a pas encore été annoncé de façon officielle, c’est que Mansour (22-2-1, 16 K.-O.) doit fournir certains documents pour clore les négociations. Ce ne serait cependant qu’une formalité.

Pour Rivas (19-0, 14 K.-O.), un choc contre Mansour aura une incidence majeure sur sa carrière. Une victoire et il pourrait se trouver une niche dans un des top 15 mondiaux.
Par contre, un revers signifierait un important recul dans son cheminement, qui est particulièrement long pour atteindre le sommet de sa division.
«C’est un combat qui va m’ouvrir des portes, a souligné Oscar Rivas lorsque rencontré par Le Journal de Montréal mercredi. C’est une grande opportunité de me faire voir à la télévision américaine.
«En boxant dans le même gala que ­Wilder, j’aurai aussi la chance de lui laisser une carte de visite ainsi qu’à tous les autres de la division des lourds. Je serai un candidat dangereux dans les années à venir.»

Combat baromètre
En Mansour, Rivas se frottera à un gaucher qui n’aime pas faire dans la dentelle. Il aime bien s’aventurer dans des échanges musclés pendant qu’il est sur le ring.
«C’est un gars qui a une attitude de ­kamikaze et qui y va toujours pour le knock-out à chaque combat, a souligné l’entraîneur du Colombien de souche, Marc Ramsay. Il cogne dur et il a le même gabarit qu’Oscar.

«Ça pourrait faire des flammèches. Je crois que l’expérience chez les amateurs d’Oscar pourrait être un avantage dans ce combat.»
Pour connaître la valeur d’un boxeur, il faut parfois un adversaire qui représente un passage obligé. On pourrait penser que Mansour pourrait être le Darnell Boone des lourds, mais c’est loin d’être le cas.
«Ce n’est pas un gars avec une fiche de ,500 comme Boone, a expliqué Ramsay. On parle d’un test majeur pour mon boxeur.
«On croit que c’est le bon moment pour Oscar de se mesurer aux grosses pointures de sa catégorie. On veut avancer et pas reculer.»

► Dans un autre ordre d’idées, on ne sait toujours pas quand David Lemieux remontera sur le ring. Une partie de la destinée du cogneur est liée aux décisions que prendront les ténors des poids moyens, Gennady Golovkin et Canelo Alvarez, dans les prochaines semaines. À l’heure actuelle, le gérant de Lemieux ne panique pas, mais il souhaiterait que son poulain puisse voir de l’action en septembre et en décembre.
► Jean Pascal et Sullivan Barrera ont échangé quelques micromessages sur Twitter au cours des derniers jours au sujet d’un possible combat. Voilà un duel qui serait intéressant, surtout si Barrera est en mesure de pouvoir franchir les douanes canadiennes.

SOURCE: http://www.journaldemontreal.com/