Qui est Travis Clark, l'adversaire de Tony Yoka?

La première chose qui frappe quand on regarde Travis Clark, l’adversaire de Tony Yoka pour son premier combat professionnel au Palais des sports de Paris ce vendredi 2 juin, c’est son look. Impressionnant : tatoué de toutes les couleurs sur tout le corps du sommet du crâne jusqu’à la pointe des orteils, l’Américain de 38 ans a aussi le visage mangé par deux plaques de barbe sur les deux joues.
 
Il ressemble à un garçon-boucher et à une vraie boule de muscles d’1m85 de hauteur pour un peu plus de 100kg sur la balance (102,5). A son palmarès, le natif de Morristown dans le New-Jersey affiche 12 combats pour autant de victoires dont 8 par KO. Il n’est jamais monté sur un grand ring, effectuant sa carrière dans les petits clubs autour de son Etat dans des ambiances qu’on devine enfumées. Cet homme-là, ça se voit sur lui, sait se battre.
null "Ça fait 4 mois que je m'entraîne juste pour ce moment"TonyYoka 

«Un honneur pour moi d'être là à Paris»

« Cet adversaire n’était pas mon choix, suggère Richard Schaeffer, le promoteur américain du combat. Clark est un adversaire dangereux pour Tony. Il a de l’expérience, il sait se battre. Il déjà mis KO plus de la moitié de ses adversaires. Mais Tony voulait défier le meilleur à ce stade de sa carrière. »
 
Le natif de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) est sans doute servi car le champion olympique n’a pas gagné son premier combat d’office. Travis Clark va lui donner du fil à retordre. « C’est un honneur pour moi d’être là à Paris pour combattre le champion olympique en titre, admet le boxeur en esquissant un sourire qui laisse apparaître une personnalité plus intéressante que son apparence ne le laisse penser. C’est une grande chance pour moi et j’en suis conscient. Je n’avais jamais entendu parler de Tony Yoka avant qu’on me propose de le rencontrer. J’ai découvert un jeune boxeur plein de talent, de vitesse et très doué techniquement. »
 
Il lui fera moins de compliments ce vendredi soir au moment où la cloche du premier round sonnera.

 
 AUTEUR et SOURCE :  leparisien.fr