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Blog d'informations sur le noble art en France et dans le reste du monde .

20 Nov

Lézignan : L'âge d'or du Boxing-club

Publié par Benoît Sainte Marie

Dans les années 1950, le club était le 2e de France après Honfleur. De nombreux Lézignanais se sont illustrés dans cette discipline.Au bon vieux temps, on l'appelait "le noble art". Avec le rugby, cette discipline faisait partie des sports favoris de la jeunesse. A Lézignan, la boxe a connu son heure de gloire avec une belle palette de champions et des combats homériques. La ville accueillait d'ailleurs près de 4 galas annuels et le Boxing-club formait une grande famille dont les noms des entraîneurs et des sportifs évoquent bien des souvenirs.

Des années 1930 à l'après-guerre

Le club de boxe fut créé dès le début des années 1930 et le siège était situé à "La Brasserie", alors propriété d'Antoine Wisser. Le président était Edouard Jean-Pierre, boulanger de métier et très impliqué auprès de la jeunesse lézignanaise. C'est dans la salle de bal de l'établissement et au cinéma les Variétés qu'avaient lieu les entraînements et les réunions. Ceci jusqu'en 1936, date à laquelle le cinéma fut détruit. Le club se mit alors en sommeil et il fallut attendre la fin de la seconde Guerre mondiale, en 1947, pour qu'il renaisse de ses cendres. Edouard Jean-Pierre repris du service à la tête de l'association sous la direction du prévôt Noël Glorian, un ancien champion du Nord. Les jeunes remontèrent sur le ring (Emile Vidal, Louis Rougé, Michel Sauzède, Robert Mompel, Rathquebert, Pierrot Martinez, Lucien Calmet, Antoine et Joachim Fernandez). De la salle Pauc à la remise proche de la Maison des jeunes, les entraînements reprirent de plus belle : les plus tenaces n'hésitaient pas à boxer au-dessus de la gloriette du boulanger et président ! Malgré des moyens modestes (il n'y avait qu'un seul peignoir pour tous les boxeurs et pour se laver à l'eau chaude on installait une résistance dans un bidon de 50 litres !), les boxeurs lézignanais ont porté bien haut les couleurs de la ville. Dans les années 1950, le boxing est même devenu la meilleure équipe du Languedoc (avec Narbonne) et la deuxième équipe de France après Honfleur. Parmi les entraîneurs, Jacques Poncet puis Savador Riquelme, ainsi que Jean-Claude Tavagnutti (également champion du Languedoc et inter régional) ont marqué les esprits et les mémoires. Parmi les pugilistes et autres figures du Boxing-club de Lézignan, il faut encore citer Robert Momjelles, les frères Maalem, René Combes, Jean Tremege, François Molina, Quenec... jusqu'à Thierry Fauché (toutes nos excuses à ceux qui auraient été oubliés). A lire et à découvrir dans une prochaine édition : plus de photos du Boxing-club autrefois et le palmarès des boxeurs lézignanais des années 1950 à 1980. Source : Mémoire lézignanaise d'après les propos de Louis Rougé et Georges Guillaumou.

SOURCE: http://www.lindependant.fr

La salle de boxe était tapissée des affiches des combats menés à l'extérieur. PHOTO/© D.R

La salle de boxe était tapissée des affiches des combats menés à l'extérieur. PHOTO/© D.R

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