(9 PHOTOS). Trois titres et… un mariage!
Patrick Bois Jr a décroché, samedi soir à Vrigne-aux-Bois, sa troisième ceinture de champion de France. Et profité de l’occasion pour demander sa compagne, Morgane, en mariage.
Faire le show, il adore ça. Patrick Bois Junior trouve décidément toujours le moyen de surprendre. Et il l’a encore prouvé samedi soir, en s’agenouillant sur le ring aussitôt son titre acquis pour demander sa dulcinée en mariage. Romantique à souhait. Et forcément inattendu. En tout cas beaucoup plus que sa victoire face au Lyonnais Damien Retif (5 V, 1 N, 19 D) qui, elle, lui semblait promise.
Et effectivement, il n’y a pas eu photo, même si le Vrignois a manqué d’explosivité durant les premiers rounds. « Je l’ai trouvé lent », confirme son coach, « Malou » Zaïm. Visiblement, le champion du CSNA (Club sportif Nouzonville Ardennes) a eu du mal à évacuer le souvenir de la défaite concédée il y a un an chez lui, dans la même salle Bérégovoy de Vrigne-aux-Bois, face au Marseillais Nadjib Mohammedi. « C’est vrai que j’ai eu une grosse appréhension par rapport à ça », reconnaît Bois Junior.
Heureusement, il n’a pas tergiversé longtemps. Le coup de tête reçu lors de la 2e reprise l’a « piqué » et aidé à se remettre à l’endroit. « J’ai aussi su trouver les mots qu’il fallait », souffle « Malou » Zaïm.
« Il m’a asphyxié »
Le regard déterminé, le jeune Ardennais (23 ans) a alors lâché ses coups et accéléré. Crochets, directs, uppercuts : tout y est passé. Usé, Retif s’est retrouvé à terre au 4e round. Courageux, il a ensuite passé de sales minutes aux 5e et 6e reprises, avant de finir par jeter l’éponge à l’entame de la 8e. « Il m’a asphyxié, avoue le Lyonnais. Il n’arrête jamais. Franchement, j’aurais pu aller jusqu’au bout, mais j’aurais pris des droites pour rien. Le résultat aurait été le même. »
Mission accomplie, donc : Patrick Bois Junior conserve logiquement son titre, le troisième de sa carrière après ses succès contre Profichet (mai 2013) et Zoulhika (le 3 octobre 2014 à Vireux-Wallerand). « C’est un grand bonheur, savoure le Vrignois. J’ai quand même un petit goût amer dans la bouche, car j’aurais bien aimé l’envoyer au sol. Mais bon, la victoire est là. J’ai prouvé que j’étais le « vrai » champion de France. »
Un grand « oui »
Le mauvais souvenir « Mohammedi » est ainsi définitivement effacé. Place désormais à de« nouvelles aventures » avec a priori une autre défense de sa ceinture, d’ici quelques mois. Mais en attendant, ce sera repos et vacances au ski avec le petit Yannis (né en novembre). Et bien sûr Madame qui, pour la petite histoire, a répondu à sa demande par un grand « oui »…
Aurélien AVIGLIANO
SOURCE: L'UNION.FR