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Blog d'informations sur le noble art en France et dans le reste du monde .

12 Feb

Le jeune boxeur frappe à la porte du haut niveau

Publié par Benoît Sainte Marie

Lancelot Proton de la Chapelle est licencié au boxing musculation club de Beuzeville.

Lancelot Proton de la Chapelle est licencié au boxing musculation club de Beuzeville.

Sacré à quatre reprises champion de France en catégorie boxe éducative et amateur, Lancelot Proton de la Chapelle rêve d'accomplir son plus grand rêve : devenir boxeur pro.

Nul besoin d’être une “brute” pour devenir un as de la boxe ! Connaissez-vous la petite pépite beuzevillaise, Lancelot Proton de la Chapelle ? Non ! Alors n’imaginez pas un grand chevalier en armure de l’époque médiévale. Mais plutôt un jeune boxeur longiligne qui suscite beaucoup d’espoir dans sa discipline.

Objectif : l’équipe de France

À 16 ans, le jeune boxeur licencié au boxing musculation de Beuzeville mesure 1,80 m pour 61 kg. Il compte déjà à son palmarès quatre titres de champion de France. Après deux sacres obtenus en boxe éducative et deux autres en catégorie amateur, Lancelot remettra son titre de champion de France en jeu en mars 2015. Pour le rencontrer, direction la petite salle de muscu située à deux pas de l’Intermarché.

Les gants bien serrés aux poings, le boxeur d’origine belge, natif d’Equemauville (Calvaldos) s’entraîne sur le ring quatre fois par semaine. Au côté de son entraîneur, Athman Bouhemama, l’objectif est clair : « J’espère pouvoir un jour entrer en équipe de France pour me perfectionner. » Et pourquoi pas réaliser un rêve de gosse : « Vivre de la boxe, c’est dans un coin de ma tête. » Malgré tout, pas question de s’enflammer et d’abandonner ses études. La tête bien fixée sur les épaules, il prépare actuellement un bac professionnel spécialisé dans les animaux.

“Petit, j’étais une petite peste”

Lancelot est tombé dans la marmite de la boxe dès l’âge de 6 ans, grâce à son père : « Petit, j’étais une petite peste et super-actif. J’ai essayé le foot, le tennis, le karaté. Pour canaliser mon énergie, mon père m’a inscrit à la boxe. » Quelques mois plus tard, le résultat est immédiat. La “petite terreur” se transforme en enfant sage et concentré. « Au début, la boxe était un peu une corvée pour moi. Le plaisir est venu plus tard. Au bout de quatre ou cinq ans, j’ai commencé à avoir un bon niveau. »

Rapidement, Lancelot se distingue sur le ring par son allure légère. « Dans le jargon de la boxe, je suis ce qu’on appelle un styliste. » Pas la peine d’être un gros frappeur, lui préfère frapper juste ! Le corps fin, les jambes légères, mais les bras musclés, le boxeur beuzevillais se range dans la catégorie des félins. « Je me déplace vite et j’aime boxer de loin pour que mon adversaire ne puisse pas s’approcher de moi. » Entre la force féroce de Mike Tyson et la technique chirurgicale de Mohamed Ali, le jeune Lancelot s’identifie plutôt à ce dernier connu pour sa phrase : « Je vole comme un papillon et je pique comme une abeille. » Un mélange de panthère et de danseuse étoile : voilà comment pourrait-on définir le style du jeune boxeur beuzevillais : « À tel point que j’ai comme défaut d’être un peu trop aérien », souligne-t-il avec sincérité.

Il n’oublie pas non plus de mentionner la qualité indispensable que doit posséder tout boxeur : le mental. « Dans un combat, c’est 80 %. Il faut être très costaud dans sa tête en se répétant sans cesse qu’on ne doit jamais abandonner. » En attendant, il lui reste encore quelques semaines pour peaufiner sa préparation avant l’ultime combat prévu en mars prochain au championnat de France amateur.

SOURCE: http://www.leveildepontaudemer.fr/

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