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Blog d'informations sur le noble art en France et dans le reste du monde .

29 May

La boxe, de A à Z…

Publié par Benoît Sainte Marie

La boxe, de A à Z…

Le club de boxe d’Argentan organise son gala ce samedi 30 mai, avec quatorze combats amateurs. Voici un petit abécédaire afin de mieux comprendre le lexique relatif au noble art.

A comme Argentan. Présidé par Didier Julien, le Boxing club d’Argentan compte cinquante-cinq licenciés cette saison (dont dix féminines), son record depuis sa création dans les années 1970.


B comme boxe éducative. Entre 8 et 14 ans, les apprentis boxeurs apprennent les bases mais n’ont pas le droit d’appuyer leurs coups, sous peine d’être pénalisés. Samedi, le gala commencera avec trois assauts de boxe éducative.
C comme casque. Les boxeurs pros n’en portent pas. Les amateurs en ont un… sauf s’ils ont fait plus cinq combats, auquel cas ils boxent aussi tête nue.


D comme Diane Poquérusse. Samedi, la cadette sera la première féminine de l’histoire du BCA à disputer un combat officiel.


E comme Espoir puis Élite. Un boxeur qui a disputé moins de cinq combats est Espoir. Ensuite il passe Élite.


F comme Freddy Dubourg. La surprise des derniers championnats de Normandie Élite. Peu connu sur la scène régionale, l’Argentanais de 26 ans a réalisé trois exploits et ne s’est incliné qu’en finale des moins de 75 kg.


G comme Gosnet. Seul super-lourd (100 kg) du club, Samuel Gosnet (30 ans) tentera de prendre sa revanche face à un Granvillais qui l’a récemment battu.


H comme Hugo Raca. Il n’a que 20 ans mais déjà une belle carrière (seize combats en -75 kg), avec un titre régional Espoir en junior. Un peu en retrait cette saison, pour raisons professionnelles.


I comme instructeur. Pour être entraîneur, il faut suivre une formation de douze jours répartis sur un an, au bout de laquelle on devient instructeur. Puis douze autres jours pour obtenir le diplôme fédéral de prévôt.


J comme Joannet. À 37 ans, Sébastien Joannet est le vétéran du BCA. Le poids lourd (87 kg) a fait ses débuts en compétition en 2015 (1 victoire, 2 défaites), après avoir passé tous les tests médicaux obligatoires quand on a plus de 35 ans.


K comme KO. Heureusement rare en boxe amateur. Sébastien Joannet s’est imposé de cette manière il y a deux semaines à Saint-Pierre-sur-Dives. S’il perd par knock-out, un boxeur n’a plus le droit de boxer pendant un mois.


L comme Louvrier. Pendant quarante ans, la salle de boxe était rue du Paty, au centre Louis-Louvrier, du nom de l’ancien directeur du centre d’apprentissage, ancien résistant de Silly-en-Gouffern (1905-1960) par ailleurs excellent footballeur et athlète. Aménagée par la Ville, la future salle de boxe sera dans le quartier des Provinces. En attendant, depuis janvier, les entraînements se déroulent près du cinéma.


M comme Mathieu Guillaume. Excellent boxeur de niveau national avant une grave blessure à un bras, Mathieu Guillaume (38 ans) a entamé une belle reconversion en tant qu’entraîneur. Il est la principale raison du renouveau de la boxe locale.


N comme Necmi Tokat. Ancien boxeur interrégional, Necmi Tokat (45 ans) est l’adjoint de Mathieu Guillaume. Une fois par mois, il se rend à Bourges pour préparer son diplôme d’entraîneur.


O comme once. Ce terme anglais est une mesure de masse d’environ 28 grammes. S’ils font moins de 67 kg, les boxeurs ont des gants de 10 onces (280 grammes). Ou de 12 onces (340 grammes) s’ils font plus de 67 kg.


P comme professionnels. Pendant la saison 2010-2011, le BCA a accueilli trois professionnels d’Alençon : Thomas Barbier, Anthony Tamisier et Nicolas Lemoine. Ils reviennent de temps à autre s’entraîner à Argentan.


Q comme quatorze. Soit le nombre de combats prévus. Avec notamment huit Argentanais ! Les autres clubs invités sont Vire, Saint-Lô, Granville, Saint-Vaast-la-Hougue, Rouen, Le Tréport et Dieppe.


R comme round ou reprise. Un round dure trois minutes pour les boxeurs expérimentés. Deux minutes pour les débutants. Et 1’30 pour les assauts de boxe éducative.


S comme Sillière. En 1978, Pierre Sillière signe sa 1re licence de dirigeant au BCA, club qu’il présidera entre 1984 et 2010. À 73 ans, il en reste le président d’honneur.


T comme tee-shirt. Alors qu’en pros, les boxeurs sont torse nu, le port du maillot est obligatoire chez les amateurs.
U comme uppercut. Ce terme anglais désigne un coup-de-poing remontant de bas en haut.


V comme victoire. Elle est accordée par les trois juges assis autour du ring, qui notent chaque round. L’arbitre, lui, veille au bon déroulement du combat. Assez rare, le match nul est néanmoins possible.


W comme Wiss. Il est précoce, David « Ceronne » Wiss : il a disputé son premier combat en janvier, après seulement cinq mois d’entraînement alors qu’il faut souvent un ou deux ans à la salle avant de faire de la compétition. Samedi, le poids moyen de 24 ans fera son 4e combat.


Y comme yeux. Pour faire de la compétition, un boxeur doit obligatoirement passer un examen ophtalmologique tous les deux ans.


Z comme zéro combat. Il faut bien commencer un jour… Samedi, plusieurs zéros combat feront donc leurs débuts en compétition.


Pratique. Samedi 30 mai, salle Michel-Pelchat, gala de 19 h 30 à minuit. Entrée 6 € (gratuit pour les moins de 12 ans, accompagnés). Retrouvez le plateau en pages sports.

par Maryjo

SOURCE: http://www.lejournaldelorne.fr/

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