4 d’officiels africains au tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques

Azaad Kelani Bayor, président de l’instance africaine de boxe et par ailleurs vice-président de l’AIBA

Le tournoi préolympique qui s’est achevé le 19 mars dernier à Yaoundé n’a pas enregistré beaucoup d’officiels africains comme arbitre ou comme juge. Le président de la confédération africaine de boxe a au cours d’un point de presse apporté des éclairages à propos de cette situation.
Un tournoi en Afrique avec peu d’officiels africains. C’est ce qu’on a observé lors du tournoi de boxe qualificatif aux jeux olympiques de Rio 2016, qui s’est déroulé du 11 au 19 mars à Yaoundé.
La confédération africaine a sollicité l’expertise européenne et sud-américaine pour un souci de « neutralité » et seulement 4 africains. Questionné à ce sujet, Azaad Kelani Bayor, président de l’instance africaine de boxe et par ailleurs vice-président de l’AIBA en a donné les raisons. « Le bal était ouvert, les africains ne sont pas allés massivement aux examens. Voilà pourquoi dans la première réunion, j’ai invité tous les africains à aller sur le site de l’AIBA pour que nous ayons plus d’officiels. On n’en a pas assez, nous ne sommes que 6(Officiels africains) sur tout ce continent de 54 pays. C’est très peu pour me permettre moi de proposer des arbitres africains qualifiés. » Azaad Kelani invite donc dans un premier temps les africains à aller s’enregistrer sur le site de l’AIBA.

Par la suite le vice-président de l’AIBA a promis que la situation allait bientôt changer. « je vous rassure que le président nous a compris. A Doha, on m’a donné l’occasion de déplacer les formations vers l’Afrique. On en a fait au Togo, en côte d’ivoire et au Cameroun, cela veut dire que dans 2 ou 3 ans nous aurons des qualifiés. »
En attendant de voir plus d’officiels africains qualifiés, on note que le Maroc a glané le plus grand nombre de tickets pour Rio. 7. Le Cameroun aura 3 représentants.

© CAMERPOST par Alain Ghislain Kanga